La planète sauvage

La planète sauvage

Il est 6 heures. A part les paons qui lancent leur cri régulièrement et les petits oiseaux qui piaillent, tout est calme. Les loups ne hurlent plus comme hier soir. Des antilopes se lèvent en bande dès que je m’approche avec mon appareil photo en bandoulière. Nous sommes à Planète Sauvage à Port Saint Père au sud de Nantes

Il était 16h30 hier quand nous sommes arrivés. Guenolina, notre jeune guide, nous a accueillis à bord du 4x4 pour une visite commentée du parc. Nous sommes les derniers visiteurs et déjà les animaux sont invités à revenir dans leur loge. Arrêté au bord de la première plaine, deux rhinocéros blancs avec 2 cornes chacun prennent encore nonchalamment le soleil. C’est un male et une femelle âgés de 30 et 46 ans. Madame n’a pas été séduite par Monsieur. Il n’y aura pas de descendants de ce couple.

Dans la plaine suivante, ce sont des girafes qui sont les vedettes. Pour elles, pas de soucis pour rentrer dans les loges, c’est une promesse de nourriture qui les attend. Dans le groupe d’antilopes, les femelles ont la chance d’avoir un male. Mais les soigneurs font bien attention de séparer les deux groupes pour éviter les conflits dans les loges.

Ainsi, de plaine en plaine, nous observons les éléphants, les loups, les rinoccheros, différentes variétés de gazelles pendant que Guenolina nous raconte leurs histoires.

Puis, nous arrivons au bivouac avec 5 grandes tentes et une grande terrasse couverte. Nous installons nos bagages et déjà l’apéritif est sur la table. A coté, un feu de camp fait chauffer une marmite. Vient ensuite le diner préparé par le restaurant Baobab et qui est réchauffé par Guenolina.

Au menu, une soupe épicée avec des légumes et des bouts de merguez selon une recette nord-africaine suivie d’un plat de poisson avec du haddock et du cabillaud, relayé par une brochette de viande d’autruche et de bœuf avec patate douce et pomme de terre. Un entremet au manioc à la vanille conclut ce diner avec le hurlement des loups.

Nous sommes dans un enclos protégé par une barrière électrique. Nous partageons un petit étang avec les zèbres et les antilopes. Des ragondins se sont aussi invités et creusent consciencement la berge. Ils n’ont pas peur et se laissent côtoyer de près.

Il y a aussi des rongeurs qui se sont introduit dans cet écosystème et des moineaux qui grappillent les miettes et qui ont installé leur nid dans un coin de la terrasse.

Revenus autour du feu, Guenolina nous présente le contenu de sa mallette pédagogique. Des bois de cerf, une dent d’éléphant, un crane de panthère passent de main en main. A minuit les paupières se font lourdes et nous retrouvons le chemin de notre tente.

7 heures. La tente des enfants s’ouvre. Aline regarde si un ours est venu roder autour de la tente comme ce fut le cas au Canada. Tout est calme et la tente peut se refermer pour une autre heure de sommeil.

Un lapin détale avec son petit derrière blanc. Sait-il que de redoutables prédateurs attendent son passage sur leur territoire. Un grand cygne blanc s’est installé dans l’étang.

Les antilopes, les zèbres et les grands cygnes se sont regroupés dans le haut du pré que le soleil inonde. Ils broutent l’herbe consciensement. A 8 heures, grand remue-ménage dans la plaine, les soigneurs sont arrivés et ils déversent un complément alimentaire sur le chemin qui longe le camp. Aussitôt, les gnous, les zèbres, les cobes de lechwe et les grands cygnes se mettent en mouvement pour en profiter selon l’ordre hiérarchique. Les cygnes arrivent en dernier, nonchalamment, mais ne se laissent pas intimider par des mammifères bien plus lourds qu’eux.

Ce matin, Pierre a pris le relais pour l’animation. Et à 10h, nous avons pris notre voiture pour refaire le tour complet à l’ouverture du parc. Les animaux ne sont pas encore avachis par la période chaude et vaquent à la recherche des herbages. L’ours s’allonge dans l’eau pour se rafraîchir et pour boire à se souler.

A midi, nous avançons sur le parcours de la jungle, perché à 6 m de haut sur un passage en cordage dominant des macaques et des cochons sauvages ? Les macaques ont une vie en société codée avec des mimiques et des cris qui ont des significations précises.

A 14h, les dauphins nous font un spectacle. Ils sautent en l’air et envoient le ballon à l’autre bout du bassin avec un coup de queue. Des animateurs se mettent aussi à l’eau et font le spectacle avec les dauphins. Et c’est une animatrice qui est propulsée plusieurs mètres hors de l’eau suivi de son dauphin. Chaque séquence est tout de suite récompensée par des petits poissons. Après un dernier plongeon des dauphins, nous reprenons la route du retour.

La vie des animaux est guidée par la recherche de la nourriture et par l’envie de se reproduire. Ils utilisent toutes sortes d’attitudes d’intimidation, de brutalité, de ruse, de séduction pour arriver à leurs fins. Leur jeu est plus simple à comprendre que le nôtre qui est souvent masqué par les bonnes manières de notre éducation. L’observation des animaux nous apprend beaucoup sur nous-mêmes un peu comme le feraient un miroir et l’envie d'en savoir plus.

15 juin 2014

Planète Sauvage à Port Saint Père (44) Tel 02 40 04 82 83


Le guépard

Le guépard

Le tigre

Le tigre

Le lion

Le lion

L' ours brun

L' ours brun

Le cerf axis

Le cerf axis

Le loup

Le loup

Le bivouac

Le bivouac

Le cobe

Le cobe

Le zebre

Le zebre

Le bivouac

Le bivouac
Le bivouac

Le gnou

Le gnou

Le yack

Le yack

L'éléphant

L'éléphant

Le nandou

Le nandou

Le bison

Le bison

Le rhinoceros blanc

Le rhinoceros blanc

Le dauphin

Le dauphin
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